Ce sentier est recommandé essentiellement en raison de l'empreinte humaine observable tout au long du parcours à travers le bassin supérieur du ruisseau Bodurria, mais surtout au niveau de la ferme Cortijada de los Mellizos, maintenant en ruine et visible depuis le sentier, où un panneau d’interprétation a été placé.

C'est un sentier linéaire très attractif, facile et de grande valeur naturelle, avec beaucoup d'ombre et d'eau. Sans aucun doute, une belle vallée pour se promener à tout moment de l'année compte tenu de la particularité de son climat, puisqu'elle est entourée de hauts sommets de tous côtés, elle maintien la chaleur lors des froides journées d'hiver et la fraîcheur lors des chaudes journées d'été.

La première partie du sentier longe un chemin forestier entre des pins reboisés, très facile à parcourir, et une fois que nous atteignons le ruisseau Bodurria, tout le paysage change.

La route devient un chemin parallèle au cours d'eau, jusqu'à ce qu'il nous mène à de vieux villages abandonnés.

Des traces du passé récent sont présentes dans les anciens vergers, les fossés d'irrigation, les anciennes fermes et surtout à Los Mellizos, lieu de rencontre principal des habitants. Ce village était l'un des centres de population les plus importants de la Sierra de Baza, avec sa propre église et son cimetière, il célébrait ses festivités en septembre et organisait son marché deux fois par mois. Depuis les années soixante, il est complètement inhabité.

Certains tronçon du sentier conservent encore les caractéristiques des anciens sentiers équestres, empruntés par les habitants pour accéder aux villes éloignées, situées à plus de cinq heures de marche.

Si à cela on ajoute le climat rigoureux, à plus de 1700 mètres d'altitude, qui se traduit par des hivers froids et des chutes de neige abondantes, on comprendra les efforts acharnés de ses habitants pour survivre dans ces zones de haute montagne, où l’élevage et l’agriculture rare et de subsistance, en raison des étés courts, était les principales ressources pour survivre.

Sur le sentier, nous pouvons également profiter de la silhouette spectaculaire d'un vieux châtaignier et de l'ombre des peupliers centenaires, le peuplier noir, estimé à environ 300 ans. L'adjectif « noir » vient des écorces noirâtres et fissurées. Ne les confondez pas avec une autre espèce de peuplier, le peuplier tremble, beaucoup plus commun à l'écorce lisse et blanchâtre.

Vous pouvez également commencer ce sentier à partir du chemin qui part de la route en direction de Charches.