Sur le sentier Tres Amigos-Río Arillo, trois observatoires nous permettent de nous rapprocher de l'une des zones de plus grand intérêt ornithologique du parc naturel de la Baie de Cadix.

Le premier se trouve sur la branche à gauche du parking, en direction de la plage de Camposoto. Celui-ci et l'autre qui se trouve au bout du chemin, à environ 3 kilomètres du début, sont orientés vers l'estuaire de l'ancienne saline, étant donc des eaux qui ont été retenues grâce à la gestion des portes en profitant des cycles des marées. Dans cette zone, il convient de remarquer la présence fréquente de flamants, d'avocettes, de barges et de sternes, entre autres. Il y a un troisième observatoire, à proximité de ce dernier, face au canal de la rivière Arillo, où l'on peut apercevoir à marée basse une multitude de petits échassiers tels que des bécasseaux et des pluviers.

Il s'agit d'une zone de grand intérêt écologique, l'une des zones humides côtières les plus importantes pour la reproduction des oiseaux aquatiques en Europe, une zone prioritaire pour la nidification, le repos et l'alimentation de nombreux oiseaux aquatiques et un lieu fondamental pour la reproduction et l'alevinage de nombreuses espèces de poissons et d'invertébrés.

Le paysage associé aux marais salants, labyrinthes de canaux, d'estuaires et de bandes, est le résultat de l'utilisation humaine depuis l'Antiquité, donnant un caractère unique au paysage et reflétant fidèlement la culture et l'économie de la Baie.

L'industrie du sel était l'une des activités économiques les plus importantes et emblématiques de la Baie de Cadix, avec plus de 140 salines jusqu'au milieu du XXe siècle. C'est un héritage de grand intérêt ethnographique, abritant les derniers vestiges de la production de sel, les Gîtes et les bâtiments liés à l'exploitation de sel, les marais salants et les moulins à marée. Il convient de mentionner celui de Río Arillo, l'un des 19 moulins qui faisaient partie de la baie, avec ses douze pierres, qui est le meilleur exemple de cette technologie dans la Baie de Cadix, et est inclus dans le catalogue général du patrimoine historique andalou.